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  • Photo du rédacteurFedia Berrima

Le cauchemar d'Hilda (2/7)

Dernière mise à jour : 17 juil. 2022

Scène 2 :


Bonsoir Salim. Oh, pardon ! Je ne voulais pas que tu me voies dans l’état horrible où je suis (Hilda essaie de bien mettre de la poudre sur son front pour cacher sa nervosité. Les mains tremblantes de stress, elle les joint.) Oh ! Ne me regarde pas comme ça ! Je ne peux pas te raconter ce qui m’est arrivé. C’est plus fort que moi ! (Elle fait semblant de pleurer mais ne pleure pas.) Ah ! Comme je suis bête ! Je laisse toujours les gens abuser de ma naïveté ! En fait, j’ai cru rencontrer une amie qui ne ressemble pas aux autres. Tamara, j’ai cru qu’elle était innocente comme un ange et qu’elle saurait garder mes secrets et réduire mes peines. Son amitié était un remède aux souffrances que j’ai vécu. Je me voyais en elle : elle était douce et tendre ne proférait pas un mot qui ne soit paisible à mon âme. Je l’ai bien aimée. Et elle savait tout ce que j’aimais mais n’en usait pour le retourner contre moi. Je ne comprends pas ce qui se passe ! Je ne peux pas le croire non plus. Mon Dieu, je sens que la terre tremble sous mes pieds (Elle fait semblant de s’évanouir. Salim la prend dans ses bras. Confus, il ne sait pas quoi dire. Il préfère se taire pour comprendre ce qui se passe.) C’est difficile pour moi de te dire cela mais je crois qu’il est important de dévoiler ce secret car il te concerne en premier lieu. Tamara avait des comportements bizarres la nuit dernière, elle est venue me voir, le corps tremblant et les yeux enflammés d’excitation. Je l'ai invitée à entrer et l’ai fait asseoir sur le canapé et je lui ai proposé de m’attendre pour que je prépare une boisson chaude. Elle a refusé et m’a fait asseoir près d’elle. Puis, elle a commencé à me toucher partout de manière insolite. J’ai senti sa chair brûler et que sa respiration devenait irrégulière. J’étais stupéfaite, j’ai essayé de m’éloigner mais elle m’empêchait de faire le moindre mouvement. Ensuite elle s’est approchée de mon cou et a violemment essayé de m’arracher des baisers. J’ai crié et l’ai repoussée loin de moi avec force. Elle était monstrueuse, telle un animal féroce ! J’ai donc couru vers ma chambre et m’y suis enfermée à clef. Elle, en fureur, a frappé la porte de ses coudes pendant un long quart d’heure. Puis, épuisée, elle s’est arrêtée et a commencé à sangloter. Finalement, elle a avoué qu’elle m’aimait et que c’était dur pour elle de me révéler la vérité car, de peur de me perdre, elle avait choisi l’amitié comme motif pour rester à mes côtés. Avant de quitter la maison, elle m’a demandé pardon. (Hilda regarde Salim du coin de l’œil et feint une expression malheureuse. Salim est sous le choc, lâche Hilda et fait tomber le bouquet de fleurs.)






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