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  • Photo du rédacteurMarie

Mélancolie

Debout, devant l’océan, j'observe dans un grand silence l’eau se mouvoir doucement. Le mouvement de va-et-vient m’hypnotise et me donne l’illusion d’être doucement bercée par cette grande étendue d’eau. Je me sens bien, si calme, si apaisée en cet instant. Maman me disait toujours qu’il fallait observer l’océan se mouvoir quand on était triste, car les mouvements de l’eau ont le pouvoir de nous apaiser. Aujourd’hui, c’est ce que je fais. Je regarde l’océan, mais maman n’est plus là pour le faire avec moi. Je n’arrive pas à concevoir mon avenir sans elle, mais je dois l’accepter malgré tout. Maman me disait bien qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps. Mais pourquoi si tôt, pourquoi à moi ? Essuyant mes larmes du dos de la main, je sens tout à coup une douce sensation se poser sur mon nez. Je regarde le ciel et m'aperçois qu’il neige. Sa saison préférée commence enfin.


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