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Travailler sur son trauma.

Pendant longtemps je suis restée traumatisée par le souvenir d’un pantalon baissé pendant la cour de récré. Pensées un peu trop obsédées d’un gamin du même quartier, la mémoire m’a tenue éveillée jusqu’à ce qu’un autre évènement ne vienne l’effacer.


Adolescence sans grande déviance, j’arrive malgré tout à oublier de porter un caleçon en basse saison. Rendez-vous pour se faire radiographier le fessier, je me retrouve dénudée face à un professionnel de santé.


Besoin maladif de dépasser mes conneries passées, aujourd’hui j’ai tout gagné et me fait même payer pour me désaper. Honte devenue métier, l’expression « travailler sur son trauma » n’a jamais aussi bien fonctionné. Traumatismes d’enfance, puis d’adolescence devenus jouissance et renaissance.


Qui aurait cru que le cheat-code serait un God ?


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