top of page
Photo du rédacteurSuzanne

Travailler sur son trauma.

Pendant longtemps je suis restée traumatisée par le souvenir d’un pantalon baissé pendant la cour de récré. Pensées un peu trop obsédées d’un gamin du même quartier, la mémoire m’a tenue éveillée jusqu’à ce qu’un autre évènement ne vienne l’effacer.


Adolescence sans grande déviance, j’arrive malgré tout à oublier de porter un caleçon en basse saison. Rendez-vous pour se faire radiographier le fessier, je me retrouve dénudée face à un professionnel de santé.


Besoin maladif de dépasser mes conneries passées, aujourd’hui j’ai tout gagné et me fait même payer pour me désaper. Honte devenue métier, l’expression « travailler sur son trauma » n’a jamais aussi bien fonctionné. Traumatismes d’enfance, puis d’adolescence devenus jouissance et renaissance.


Qui aurait cru que le cheat-code serait un God ?


25 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

No et lui

Un peu plus de quatre-vingts années qu’il respirait, à peine moins que je me le coltinais à longueur de journée ; les décennies s’étaient...

Le petit rôle

Le sourire pincé et l’air guindé je me complaisais dans une existence végétative qui avait le luxe de m’épargner l’embarras des besoins....

ma première fois

Il paraît que les premières fois ne sont jamais bien, voire, à oublier. Certains sont plus veinards et arrivent à marquer les esprits à...

コメント


bottom of page