Je suis assise au début du couloir, mon ordinateur sur les genoux. Le couloir n’est pas très large. Le sol est fait de trois colonnes de carrelage blancs, plutôt froid. Les murs sont recouverts de lambris en bois allant jusqu’à la moitié, et l’autre moitié est en papier peint blanc. Le plafond est également recouvert de lambris de bois avec un abat-jour asiatique pour la lampe.
Au milieu du couloir se trouvent deux marches d’escalier. Avant ces marches, il y a deux portes, l’une en face de l’autre. Après les marches, je peux voir six portes, trois sur la droite et trois sur la gauche. Quatre sont ouvertes, et les deux fermées sont recouvertes de dessins d’enfants.
Les murs sont décorés de treize cadres et d’un drapeau punaisé en biais représentant le Palio de Sienne.
Quatre cadres sur le mur de droite : un bleu et un rouge avec des cartes postales d’anciennes couvertures de magazine Mickey dedans (juste à côté du drapeau), une peinture qui représente un chemin avec des arbres, et un poster de jaguar, la voiture.
Sur le mur de gauche se trouvent huit cadres : un grand cadre regroupant six petits cadres avec quatre photos de mon père lors de sa rencontre avec Georges Lautner, le billet d’entrée, et un petit mot indiquant ‘les tontons flingueurs, Georges Lautner, et moi’. Les sept autres cadres sont des photos de vieilles voitures, deux d’entre eux forment deux chiffres cinq, placé de façon à former le nombre 505 avec un autre cadre.
Sur le mur au bout du couloir en face de moi se trouve un thermomètre posé sur les lambris et un cadre avec écrit Panhard dedans.
Je m’avance en face de la porte sur la droite après les marches pour continuer ma description. La porte est entrouverte. Je peux apercevoir une petite pièce blanche avec à nouveau deux portes. Celle de droite est fermée, et celle de gauche à peine ouverte. Je peux seulement voir le carrelage bleu sur la moitié du mur, le carrelage blanc sur l’autre moitié, et le plafond en lambris. Entre ces deux portes se trouve une petite image accrochée au mur avec Obélix et Idéfix endormis où il est écrit ‘gros travailleur…’.
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