Poussant la porte en verre du bâtiment, je monte sur l'escalator et me laisse guider doucement jusqu’au premier étage. Sans lancer un coup d’œil au rayon informatique, je me dirige directement au prochain escalator qui m’emmène au deuxième étage. Une nouvelle fois, je ne jette aucun regard à cet étage, où sont entreposées des télés par-ci par-là. Me faufilant entre les clients, j’arrive enfin au troisième étage où se trouve le rayon livres. Voilà, je suis enfin arrivée.
Plus d’une centaine de livres se trouvent autour de moi, des livres en tout genre et de toutes les couleurs (noir, rouge, jaune et bien d’autres encore). Comme à mon habitude, je suis directement attirée par le rayon littérature. Je regarde les nouveautés, peut-être ferais-je une bonne trouvaille aujourd’hui. Je prends un livre, un deuxième, un troisième… je regarde la couverture, le synopsis, la typographie. En les ouvrant, je peux sentir leur odeur particulière. Une odeur de page fraîchement sortie d’une imprimerie. En les touchant, je peux sentir que certaines couvertures sont différentes des autres. Certaines sont souples ou semi-rigides, elles peuvent avoir un effet brillant ou avoir un rabat. Lorsque je les prends en main et tourne les pages pour en voir la typographie, je peux entendre le bruit hypnotisant des feuilles qui se tournent. Je trouve ce son si satisfaisant sans pouvoir l’expliquer, je dirais même qu’il m’apaise. Quittant l’emplacement « nouveauté », je me dirige vers l’étagère où est entreposé le rayon littérature derrière moi. Tout en ayant la tête légèrement penchée sur la gauche, mon regard survole les titres des livres qui sont placés à la verticale sur l’étagère. Lorsqu’un titre me plaît, je prends le livre, je regarde la couverture, puis je lis le synopsis. Je répète cette action autant de fois qu’il le faut. Être entourée de livres me donne une sensation de bonheur, je prends plaisir à faire ça. Ainsi, je me rends d’une étagère à une autre pour découvrir les livres qui s’y trouvent.
Les heures passent sans que je ne m’en aperçoive. Je regarde mon téléphone, il est déjà 18h. Prenant les livres que j’ai choisis, je me dirige en sens inverse et descends les escalators pour aller payer mes achats. Je quitte enfin la Fnac.
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